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Cela fait des années que j’ai envie des quitter les réseaux sociaux. A chaque fois, je constate que l’idée même d’effacer mes comptes sur les réseaux sociaux provoque chez moi des doutes, voire de l’angoisse, comme s’il s’agissait d’une décision de la plus haute importance. Il est devenu presque impossible de s’imaginer vivre sans ces plateformes, que ce soit pour un usage privé ou professionnel. Et ça fait peur.
A l’heure où je mets à jour cet article, trouver notre indépendance face aux réseaux sociaux et autres services numériques me semble plus important que jamais. Alors que les géants de l’informatique aux Etats-Unis serrent la pince à Donald Trump, réélu président, et que la manipulation des réseaux sociaux menace, il n’en va plus seulement de notre bien-être quotidien.
Dans cet article :
- Pourquoi c’est si difficile de quitter les réseaux sociaux aujourd’hui
- Comment devenir moins dépendant·e des réseaux sociaux et les remplacer, dans notre vie personnelle et professionnelle
- Quelques raisons de prendre de la distance par rapport aux réseaux sociaux que nous connaissons
- Totalement quitter les réseaux sociaux est-il la bonne solution
- Pourquoi c’est si difficile de quitter les réseaux sociaux ?
- Qu’y a-t-il de « social » dans un réseau social ?
- L’éthique des réseaux sociaux
- Réseaux sociaux pour la promotion de son travail : ont-ils vraiment la valeur qu’on leur donne ?
- Comment réduire son utilisation des réseaux sociaux
- Les solutions pour se passer des réseaux sociaux (ou trouver des alternatives aux géants de la tech)
- Faut-il complètement quitter les réseaux sociaux ?
- A voir / lire / écouter ailleurs
Pourquoi c’est si difficile de quitter les réseaux sociaux ?
D’une part, « tout le monde y est« . Quelle que soit notre génération, j’ai l’impression que nous avons quasiment toustes oublié comment communiquer sans ces plateformes et applications.
J’ai déménagé loin de mon ancien chez moi, j’ai du mal à voir d’autres canaux de communication pour apprendre à connaître des gens dans ma nouvelle région, ou chercher un·e petsitter. Quelle est l’alternative à un post sur un groupe Facebook, où c’est si facile de poster une annonce ? Ou comment se tenir au courant des événements dans la région ?*
Quid des activités professionnelles ? Si je veux proposer un événement public ? Ou faire la promotion de contenu numérique ?*
Je n’ai pas envie de rester sur les réseaux sociaux, pourtant j’ai encore du mal à supprimer certains comptes : je continue parce que j’ai l’impression que je dois le faire. Pourtant, si je suis honnête avec moi-même, les réseaux sociaux ne m’apportent pas grand chose en retour.
L’autre difficulté, c’est de laisser derrière nous ces heures de travail pour amasser des followers, ou tous les souvenirs et photos qu’on a partagés sur l’une ou l’autre plateforme. Sur ce point, je pense que le minimalisme m’a beaucoup aidée. J’ai été capable de nettoyer mes réseaux sociaux en profondeur et de quitter certains d’entre eux parce que je n’étais plus autant accrochée à mes « possessions virtuelles ».
Ce n’est pas facile, j’ai de manière générale beaucoup de mal à laisser tomber quelque chose dans lequel j’ai investi beaucoup de temps et d’énergie, mais une fois qu’on saute le pas, on se rend compte que rien n’a changé (si, probablement en mieux), le monde ne s’est pas écroulé et la vie continue.
Lire aussi : On peut arrêter ce qu’on a commencé, et c’est ok.
*Je parlerai des alternatives plus bas dans l’article
Qu’y a-t-il de « social » dans un réseau social ?
D’un point de vue plus personnel maintenant, d’autres questions se posent. J’ai longtemps pensé que la seule chose qui me retenait vraiment de supprimer Facebook, c’étaient mes pages « pro ». Aujourd’hui, je ne maintiens plus de page sur Facebook, pourtant j’y suis toujours. Je réalise que j’ai peur de perdre mes faibles connections sociales, mais aussi de m’empêcher d’en créer de nouvelles.
En soi, avoir un compte n’est pas vraiment le problème. Le vrai souci, c’est que nous sommes nombreux·ses à avoir du mal à ne pas se connecter tous les jours au site (FOMO, addiction), que nous voyons parfois passer des choses qui nous font du mal, et que nous sommes bombardé·es de désinformation. Tout ça en espérant garder du lien avec des gens qui ne donneraient peut-être aucune nouvelle sans cette « connexion ». Au final, nous sommes plus isolé·es que jamais.
Je me dis souvent que virer mon compte Facebook, ce serait l’assurance de ne plus être au courant d’aucun événement dans ma région, de ce qui se passe dans la vie de mes amis. Une « rupture sociale » en gros.
C’est affolant de se dire que ce type de sites a pris une telle importance dans notre vie qu’on a du mal à imaginer notre vie sociale sans eux. Serait-ce vraiment le cas ? Si oui, les choses sont-elles devenues comme ça à cause des réseaux sociaux, qui ont transformé nos relations sociales en relation passives ?
Au final, si on « perd » certaines relations sans les réseaux sociaux, c’est qu’elles n’étaient pas très solides, non ?
L’éthique des réseaux sociaux
Les grands groupes qui détiennent ces entreprises informatiques aux Etats-Unis (historiquement appelées GAFAM, puis FAAMG ou MAMAA) ont été pointées du doigt à de multiples occasions pour leurs pratiques peu éthiques, voire franchement limites.
Un jeu de Monopoly grandeur réelle
Tout d’abord, elles ont réussi à créer des monopoles, et ensemble une oligopole. Cela signifie que l’ajustement des prix et l’offre sur le marché résident dans les mains de quelques CEO (surprise : tous des hommes, principalement blancs). On ne parle pas seulement de réseaux sociaux mais aussi de Tesla, ou pire, de Microsoft, qui représente l’énorme majorité des systèmes d’exploitation (OS) dans le monde privé et professionnel.
C’est ainsi qu’aujourd’hui, les utilisateur·ices d’Office 365, la solution bureautique que quasiment tout le monde utilise, se voient taxés d’une augmentation des prix de leurs produits parce que Microsoft a arbitrairement décidé d’ajouter de l’IA (intelligence artificielle) à sa suite bureautique, pour rentabiliser ses lourds investissements dans Copilot. On parle quand même de 42% d’augmentation pour le plan personnel et 30% pour le plan familial.
Quels choix pour les utilisateur·ices ? Pas grand chose ! Microsoft a fait en sorte d’empêcher l’essort de ses « concurrents » libres (open source) grâce, par exemple, à un format de fichier propriétaire (qui ne peut être utilisé avec d’autres logiciels).
L’autre spécialité de Microsoft, Meta ou Alphabet (Google) ? Acheter la moindre start-up dans leur domaine, quitte à la faire couler quelques mois plus tard, juste pour éviter que quiconque puisse devenir un futur concurrent. C’est normalement illégal aux Etats-Unis d’atteindre un tel niveau de monopole et plusieurs procès ont déjà eu lieu, mais que peu la justice face à ces entreprises et leurs milliards de dollars ?
Il existe bien d’autres critiques face à ces entreprises (impact environnemental, aucune transparence concernant les algorithmes, manipulation des informations et fausses informations, respect de la vie privée…). Tu peux trouver beaucoup d’informations sur le sujet sur Internet. La chose principale à retenir, c’est que c’est dangereux d’être dépendant·e d’un produit pour lequel il n’existe pas d’alternative… alors, créons ces alternatives !
Réseaux sociaux pour la promotion de son travail : ont-ils vraiment la valeur qu’on leur donne ?
Les réseaux sociaux ont pris une grande place dans ma vie à cause de mes activités de blogging et de création de contenu numérique. Peut-on vraiment se passer d’eux lorsqu’on est entrepreneur·e, indépendant·e, artiste… ?
Je n’ai pas trouvé d’étude à ce sujet, de comparaison entre des entreprises ou entrepreneur·es qui ont décidé de bouder les réseaux sociaux, et d’autres qui y sont très actives par exemple. Cependant, Cal Newport soulève un point intéressant dans le TeDxTalk « Quit social media ».
La seule chose qui donne de la valeur à un business, c’est l’innovation : concrètement, le fait de proposer un service ou produit qui n’est pas facilement réplicable et qui est différent. Cependant, toute la communication qui est faite sur les réseaux est de faible valeur (la plupart du temps, même quand on veut faire croire le contraire) et facilement réplicable.
Alors même si des tonnes d’agences de communication et marketing numérique tentent de convaincre tout le monde qu’une entreprise ne peut pas s’en sortir sans présence sur ces sites, la réflexion s’impose.
Quelques arguments qui sont avancés dans cette vidéo concernant la question du « pourquoi vous devriez quitter les réseaux sociaux » :
- ils font perdre du temps,
- ils divisent l’attention et réduisent la capacité à se concentrer,
- ils nous font nous sentir seuls/isolés,
- ils peuvent augmenter le sentiment d’insécurité et de dépression,
- ils sont mauvais pour la santé (yeux, position assise prolongée…),
- ils nous font perdre notre faculté à pratiquer des activités qui demandent de la concentration pendant un « long » moment (lire…).
Comment réduire son utilisation des réseaux sociaux
Cultiver des alternatives
Ce qui compte vraiment aujourd’hui, c’est « comment prendre de la distance par rapport aux réseaux sociaux ?« . La priorité, c’est de devenir moins dépendant·es de ces plateformes et technologies, que ce soit pour une utilisation personnelle ou professionnelle.
La première étape est de se questionner sur ce que nous recherchons sur les réseaux sociaux, nos comportements, nos habitudes de consommation, pour les comprendre. Le second pas, c’est de réfléchir aux alternatives qui existent, ou de laisser tomber certains comportements qui ne nous servent pas.
Je ne pense pas qu’il soit nécessaire, aujourd’hui, de complètement laisser tomber ces canaux (mais si tu y arrives je pense que c’est formidable !), mais il faut absolument trouver d’autres cercles, d’autres moyens, et les cultiver en parallèle pour ne pas se retrouver démuni·es le jour où on sera obligé·es de les quitter (absolument rien n’empêche Meta de rendre Facebook ou Instagram payant demain).
Désinstaller les applications
A moins que ce soit une contrainte professionnelle, il n’est pas nécessaire de garder ces application sur nos smartphones. On peut se contenter de consulter ses réseaux une fois par jour ou moins, lorsqu’on passe sur son ordinateur.
Nettoyer ses réseaux
Il y a quelques années, j’ai enfin supprimé plusieurs pages et comptes malgré le temps que j’avais passé à gagner des abonné·es. Honnêtement, ça m’a fait un bien fou ! Avant cette suppression, je me sentais obligée de continuer à alimenter ces comptes, mais je le faisais mal car j’avais perdu mon intérêt. Résultat : je gaspillais du temps dans quelque chose qui ne m’intéressait plus, ne m’apportait rien et me donnait un sentiment d’obligation.
Faire un tri dans les comptes suivis et les relations permet aussi d’avoir moins de contenu à consulter, et donc de passer moins de temps sur ces sites. Ceci n’est plus vrai aujourd’hui, puisque les réseaux sociaux ajoutent à nos fils d’actualité du contenu auquel on n’est pas abonné. Cependant, moins on a de contenu sur les réseaux sociaux, moins on fournit d’informations gratuites qui permettent de nous cibler (ou de contenu que les IA peuvent consommer). Et niveau écologique, moins, c’est toujours mieux !
Se défaire des réseaux sociaux comme « passe-temps réflexe »
Finalement, comme pour décrocher des achats compulsifs, la bonne idée, c’est de (re)trouver des passe-temps qui nous font du bien. Troquer ses réflexes actuels (ouvrir Facebook, Instagram, X…) contre d’autres réflexes plus « sains » : se remettre à une passion qu’on a abandonnée, intégrer un nouveau geste bien-être, mais aussi penser à ne rien faire : se poser et laisser son esprit vagabonder, sans distraction.
Les solutions pour se passer des réseaux sociaux (ou trouver des alternatives aux géants de la tech)
Utilisation personnelle
C’est beaucoup plus facile de changer ses habitudes quand on n’a pas de contrainte professionnelle liée aux réseaux sociaux. La bonne nouvelle, c’est que tu peux influencer ta bande à adopter un nouveau canal social qui est plus éthique (au minimum qui n’est pas dans les mains de Meta).
Attention de bien garder ton esprit critique face à toute nouvelle plateforme (qui l’a créée, pourquoi, est-ce sécurisé…) et de te renseigner suffisamment.
Voici quelques alternatives, mais il en existe sûrement d’autres :
- X (Twitter) => Mastodon ou BlueSky (le site HelloQuitteX permet de migrer sa communauté depuis X vers une de ces plateformes)
- Whatsapp => probablement le type d’application pour lequel on a le plus d’alternatives : SMS, emails, Discord, Signal, Telegram, Slack…
- Instagram => Pixelfeld
- Facebook => dépend de l’utilisation qu’on en fait
D’autres alternatives selon les besoins :
- Suivre des actualités => de nombreuses entreprises et personnalités ont encore une newsletter, si ce n’est pas le cas tu peux leur suggérer; les fils RSS permettent de s’abonner à des blogs et voir facilement les nouveaux articles publiés.
- Partager ses photos => il existe énormément d’alternatives, dont beaucoup existaient avant Instagram, une petite recherche
GoogleEcosia t’en donnera plein. - Discuter et partager des opinions avec des inconnu·es => je me suis découvert une nouvelle passion pour Reddit; il existe également Quora; sans parler de tous les forums et serveurs Discord à thèmes.
- Rencontrer des gens dans sa région => les sites Toutes mes sorties, On va sortir…; participer à des activités dans sa région; s’inscrire à des ateliers, cours de sport, dans une association…
Utilisation professionnelle
Le principal défi, pour s’affranchir des réseaux sociaux, c’est que les alternatives demandent un peu plus d’effort. Cependant, elles offrent peut-être de bien meilleurs retours sur investissement et permettent de se démarquer.
J’ai investi quelques mois à augmenter mon nombre d’abonnés et ma portée sur Instagram (c’était il y a plusieurs années, à une époque où c’était moins compliqué qu’aujourd’hui). Non seulement ça prend un temps fou, mais le retour sur investissement est vraiment minime.
Je vois beaucoup d’artistes sur Instagram se plaindre encore et encore de devoir jouer le jeu des algorithmes pour maintenir leur visibilité à flot, et je me demande à quel point ça en vaut le coup, à part pour les quelques personnes qui arrivent à percer.
Le nombre de personnes qui vont effectivement acheter un service ou un produit est tellement faible par rapport au nombre de gens qu’il faut toucher pour y arriver, qu’il me semble utile d’explorer d’autres pistes. Quitte à passer autant d’heures à faire quelque chose qu’on se sent forcé·e de faire, on peut peut-être investir ce temps ailleurs ?
Chercher de la visibilité dans des publications locales ou nationales, envoyer des communiqués de presse (tout le monde peut en écrire et en envoyer), trouver des partenariats avec des enseignes locales pour y présenter son travail, rejoindre des groupes de networking pour indépendant·es… sont autant de solutions qui permettent de nouer du lien en dehors des réseaux sociaux. Et ce ne sont probablement pas les seules !
Dans tous les cas, je pense qu’il est important de chercher ces autres canaux et de les exploiter pour ne pas être à la merci de quelques hommes à l’égo démesuré qui fraient avec un président américain dont on se serait bien passé·es.
Faut-il complètement quitter les réseaux sociaux ?
Enfin, si mon intuition première me dit qu’il faut planter tous ces sites, services et réseaux sociaux et vivre sans eux, plusieurs personnes ont mis en lumière un problème potentiel si tous « les gens biens » se barrent.
Est-ce qu’on devrait laisser vivre ces réseaux sociaux et leurs utilisateur·ices fascistes, racistes, homophobes, sexistes… sans leur opposer aucune résistance ? Est-ce qu’on devrait se couper de ces informations, au risque de découvrir trop tard que certaines mesures ont été prises ? Est-ce utile de militer uniquement auprès de convaincu·es ?
Merci à Sophie (dessin_blabla) d’avoir publié ce post Instagram qui pose le problème en quelques images.
A voir / lire / écouter ailleurs
- Le documentaire « Derrière nos écrans de fumée » sur Netflix, où d’anciens ingénieurs de Facebook, Google… révèlent comment les utilisateurs sont manipulés pour devenir accro.
- L’épisode « Dans l’enfer des réseaux sociaux » du podcast Quoi de meuf ?
- TEDx talk « Quit social media » (déjà mentionné dans l’article)
- Ce post Instagram sur dessin_blabla (déjà mentionné dans l’article) :
Bonjour, je vis sans Téléviseur depuis 2008 (12 ans) : tout ça de bombardement de conneries en moins et de stress en moins dans mon quotidien.
Je n’utilise Que de la connection internet cablée car je soupçonne l’accumulation d’ondes (wifi, bluetooth, 2,3,4G, etc.) en 24/7 d’être très mauvais pour le vivant dont je fis partie.
Enfin, depuis 2018, je suis retournée à un GSM, le Nokia 3310 New Gen sur lequel il n’y a pas moyen de se connecter sur internet, de lire des « app » etc. Rien que la manière de récolter les matières premières pour l’écran tactile du smartphone a suffit à me convaincre du Poison pur et simple que ces gadgets hors de prix sont.
J’ai déjà internet à mes 2 boulots (en câblé aussi) et chez moi, pourquoi est-ce que j’irai Encore en plus me connecter entre chaque ???
Ma santé mentale comme physique me remercient chaque jour qui passe : moins, tellement moins de stress accumulé.
Je ne pense pas que les « réseaux sociaux » eux-mêmes soient le coeur du problème mais bien les supports invasifs de la vie privée et de la santé que tous baladent et aiment tant…
Biensur effectivement, ils y a les « serveurs » physiques et gourmands qui alimentent le R.S. mais ce n’st qu’un détail comparer à la merde que sont toutes ces ondes cumulées en 24/7, aux matériaux de fabrication des smartphone et la manière dont ceux-ci sont récoltés, etc.
Nous allons droit vers une population abrutie par ces appareils et tech et surtout remplie de cancer dont les lobby vont vite étouffer le fait que ces tech en sont la cause/source. (toujours pas de normes déposées où la fréquence : 24h/24 et 7j/7 et l’accumulation d’ondes à cette fréquence peuvent faire à un être vivant : flore faune, humain, climat, écologie,…) les bobo écolo qui se pavanes avec le dernier iphone me font franchement bien Rire… Jaune !
Hello Flo, merci pour le partage en toute transparence de ta réflexion, de tes doutes… Ça me fait voir en miroir que même si je n’ai pas envie de fermer mes pages et mon profil, j’ai très envie d’y passer beaucoup moins de temps, et de choisir d’y aller en conscience plutôt que par automatisme. L’autre truc, c’est que j’avais hésité de ouf à fermer mon compte Twitter l’an dernier, avec le vague sentiment que je faisais « une bêtise » même si j’ai toujours détesté ce RS. Je ne l’ai jamais regretté. Hâte de lire la suite !
Merci Anaelle, ça me fait plaisir de lire ton commentaire ^^
J’espère avoir une expérience positive à partager quand j’aurai terminé mon nettoyage des RS, mais même si ça me fait vraiment flipper aujourd’hui d’abandonner tout ça, je suis quasiment sûre que ce sera le cas.
Bonjour, je suis ravie de lire cet article car je me croyais une extraterrestre 😂. J’ai supprimé mon compte Facebook en juillet après un week-end sans connexion et quel bonheur. A la place, je me suis remise à la lecture, le tricot et j’essaie le crochet sans grand succès. Merci mille fois
Félicitations ! Ca fait du bien de décoller des écrans, autant physiquement que mentalement. J’ai repris l’aquarelle depuis que j’y passe moins de temps, au début j’avais envie de tout arrêter mais à force je commence à trouver des astuces et à m’améliorer, courage pour les crochet 😀
Et MERCI à toi pour ton commentaire !