Moi, c’est Florence, j’ai la bonne trentaine et j’habite en Belgique. Je suis passionnée. Passionnée par quoi ? Par énormément de choses. Je fonctionne à la passion !
J’écris depuis que je suis gamine. À l’école primaire, je restais régulièrement en classe pendant les récrés pour écrire des histoires de fiction. À la maison, j’écrivais des résumés des informations que j’avais glanées sur mes sujets favoris dans des livres et des magazines, sur une machine à écrire. D’ailleurs, emmagasiner une tonne d’informations sur mon sujet de prédilection du moment, et les synthétiser par écrit, est une activité à laquelle je m’adonne encore régulièrement.
J’ai continué à écrire à l’adolescence, sur Internet cette fois, puisque j’ai commencé à blogguer quand j’avais environ 12 ans (je codais mes sites en html et css, sans tout à fait comprendre ce que je faisais à l’époque). Ce blog-ci, The Flonicles (« ze flonikeulz ») existe depuis 2008, même s’il a changé d’apparence et de thématiques (et même de nom !) au fil de ma propre évolution. Il est passé d’un blog mode et beauté à un blog sur le minimalisme, pour aujourd’hui accueillir également des articles voyage et vie pratique. Ce n’est pas mon unique blog survivant (j’ai commencé beaucoup de blogs sur mes passions qui ont fini par disparaître), mais j’y reviendrai plus tard.
J’aimerais d’abord me pencher sur le minimalisme, la philosophie qui m’accompagne depuis des années. Petit à petit, j’ai délaissé mes collections de vêtements et autres objets divers que j’adorais collectionner, pour un mode de vie plus simple. J’ai été influencée par différents événements de ma vie et par Bea Johnson et son livre « Zéro Déchet ». Je suis loin de vivre dans une tiny house (même si j’avoue que je fantasme sur l’idée) ou de ne produire aucun déchet, mais je suis plus alignée avec ma façon de consommer aujourd’hui, et elle m’apporte un certain confort de vie.
J’ai d’ailleurs donné des ateliers sur le désencombrement et écrit des livres sur le même sujet : « Moins de choses, plus de moi » et « Je désencombre mon dressing et je crée ma garde-robe capsule parfaite« . Ce ne sont pas les seuls livres à mon actif (et je suis en train d’en écrire d’autres…), mon roman de science-fiction (dystopie) « Big Universe » est publié par la maison d’édition belge La Lucarne Indécente.
Ces cinq dernières années, j’ai travaillé dans le développement logiciel (après une reconversion professionnelle et dix années en tant qu’assistante administrative). C’est en exerçant ce métier que je me suis rendu compte à quel point le partage de connaissances me passionne (j’aurais dû m’en douter, vu ma tendance à écrire des résumés de tout ce que j’apprends, le fait que j’aime écrire des blogs, donner des ateliers…). J’ai mis en place des initiatives dans mes différentes équipes pour améliorer ce partage de connaissances, commencé à écrire un blog en anglais sur la carrière de software engineer, mais j’ai aussi lancé un nouveau projet perso pour satisfaire cette envie : « Lis et écris en français ».
Il s’agit d’un blog et de livres pour s’exercer à lire en français naturel, pour les personnes qui apprennent la langue. Comment m’est venue cette idée ? J’adore apprendre, et j’aime beaucoup apprendre des langues étrangères. Ces dernières années, ma passion pour le Japon a atteint de nouveaux sommets🗻, et j’ai commencé à apprendre le japonais. J’adore ça ! Après quelques temps, j’étais frustrée, j’avais l’impression de ne plus avancer. C’est en recherchant des solutions que j’ai découvert le concept de « comprehensible input« , ou apprendre une langue étrangère en consommant du matériel dans la langue en question, plutôt que d’étudier des listes de vocabulaires et des règles de grammaire par cœur. Dans ce projet « Lis et écris en français« , j’ai trouvé une parfaite combinaison entre écriture, partage de connaissances et apprentissage des langues.
Parlant du Japon, le voyage m’a toujours appelée, j’ai toujours ressenti ce besoin de découvrir d’autres horizons. En 2023, j’ai réalisé un de mes rêves : visiter le Japon (et j’y retourne bientôt…). Cette aventure m’a redonné envie d’écrire des articles sur mes voyages sur ce blog. J’ai l’impression d’avoir étiré le sujet du minimalisme et du désencombrement en long et en large. De plus, dans ma vie, voyage et minimalisme ont un lien étroit : si je dépense moins dans des objets dont je n’ai pas besoin, je bénéficie de plus d’argent pour voyager. De même, si je suis moins dépendante de mon travail, car mes besoins matériels sont moins élevés, je peux me permettre de voyager plus souvent.
Je parle aussi de travail sur le blog. J’ai toujours ressenti un mal-être en entreprise, j’ai du mal à me conformer aux normes et à jouer les jeux politiques du mon professionnel (et honnêtement, je n’ai aucune envie de faire des efforts dans ce sens). Je suis continuellement en train de réfléchir à une manière de vivre mieux tout en ayant un revenu qui me permette de m’adonner à mes passions, de chercher quelles sont les alternatives à la voie toute tracée du métro-boulot-dodo (surtout que l’offre en transports en commun n’est pas terrible en Belgique…). J’ai testé le freelancing pendant un moment, j’ai fait marche arrière, aujourd’hui je suis de nouveau à un tournant de ma vie où je pense que le carcan du travail salarié ne me convient pas.
Cet inconfort au travail (et dans beaucoup de situations du quotidien, pour être honnête) est certainement lié à ma neurodivergence. J’ai toujours eu ce sentiment de graviter autour du monde social, d’être un électron libre qui n’arrive pas à se fixer où que ce soit, qui vient et qui va, parfois de son plein gré, parfois malgré lui.
Un autre thème que j’aborde sur blog est celui du féminisme. J’ai longtemps été une féministe qui s’ignorait, jusqu’au moment où j’ai compris pourquoi tout un tas de choses me gênaient. Mon plus ancien souvenir remonte à mes 14 ans, quand mon petit copain de l’époque trouvait ça drôle de pouvoir rentrer un cheat code dans un jeu vidéo pour que la protagoniste se retrouve nue en string. À l’époque, ça me rendait dingue, mais ça n’avait l’air de gêner personne. Au contraire, je passais pour une emmerdeuse à râler pour ça. Aujourd’hui, on pointe enfin l’hypersexualisation des femmes du doigt, on soulève enfin les inégalités qui gouvernent ce monde (pas qu’envers les femmes d’ailleurs). En travaillant dans la tech, où les femmes et les autres minorités sont sous représentées, c’est aussi un sujet qui m’a enflammée ces dernières années.
Si tu as lu jusqu’ici, félicitations (j’ai du mal à entretenir une conversation orale, mais qu’est-ce que je peux écrire…). Pour compléter un peu le portrait du drôle de personnage que je suis, voici une liste (probablement non exhaustive) d’autres choses qui me passionnent : les chats (je suis une « cat whisperer »), la lecture (science-fiction, non-fiction, mangas, drames…), les séries, la broderie (c’est tout récent), le jardinage instinctif (c’est-à-dire que j’essaie d’entretenir un jardin sans savoir ce que je fais, et je vois si ça fonctionne; aussi NoLawn !), les chats (vraiment, une obsession), le dessin, l’organisation, la nourriture, le whisky, la bière, les jeux vidéo (où les protagonistes ne sont pas en string).
Pour te récompenser de tes efforts, voici une photo de mon chat parfait :
