Après nos débuts à Osaka, on a pris notre premier Shinkansen jusqu’à Kyoto (14 minutes pour parcourir environ 60 km). La première impression en arrivant à Kyoto : c’est beaucoup plus actif et peuplé. Impression fortement influencée par le fait qu’à Kyoto, il y a une seule énorme gare, centre névralgique qui dessert tous les réseaux (locaux, JR et shinkansen), contrairement à d’autres grandes villes où les gares sont séparées.
On a beaucoup plus une impression de « quartier des affaires » également, en comparaison avec Osaka. Beaucoup plus de « salary wo·men » qui se pressent (mais jamais en te bousculant) autour de cette grande gare.
Jour 1 – Premiers pas dans Kyoto
J’ai assez peu de photos pour ce premier jour (il faisait très ensoleillé, pas idéal pour les photos, et comme d’habitude, j’ai commencé mes vacances avec un rhume, pas en grande forme…).
Location de kimono
A Kyoto, on trouve les boutiques📍 Okamoto qui proposent des location de kimonos et autres vêtements traditionnels à la journée. Ils sont situés à plusieurs endroits stratégiques de Kyoto, dont ceratins aux abords de lieux très visités. Vu notre aversion pour les lieux trop fréquentés, on a préféré choisir la boutique située dans l’hôtel Emion et faire notre tour en kimono et yukata dans des endroits un peu moins populaires.
On avait réservé à l’avance et choisi un créneau à l’ouverture (10h). On a passé environ 1 heure sur place, choix des vêtements et habillage compris (et coiffure pour moi). Il faisait très chaud ce jour-là (je pense qu’on a culminé à 31°C), mais les kimonos malgré leurs multiples couches sont très agréables à porter (et tout l’habillage est pensé pour éponger la sueur sans sensation d’humidité). Aux dires de mon compagnon, c’est même extrêmement agréable quand il fait chaud en comparaison avec les vêtements masculins occidentaux.
C’était très agréable de se balader dans ces vêtements, de voir toutes les couches que composent ces tenues et comment tout ça est mis en place, et de faire quelques photos en les portant. Enormément de Japonais·es nous ont complimenté en nous croisant dans la rue (à part nous, tous les clients à la location de kimono étaient des Japonais·es). Si tu hésitais par peur que ce soit mal vu, pas du tout, tu peux foncer !
On a gardé nos kimonos toute la journée, on les a rendus vers 17/18h, mais il y a une option qui permet de garder le kimono jusqu’au soir, tes vêtements sont retournés à l’hôtel et tu dois rendre le kimono à la réception de l’hôtel (je pense qu’il n’y avait pas de supplément mais il fallait laisser une caution dans ce cas-là).
Les habilleuses sont assez « speed » et un peu directives, c’est assez marrant et décalé par rapport aux attitudes très empruntées dans d’autres endroits. Vu le temps que ça prend pour habiller quelqu’un, j’imagine qu’ils doivent gérer le tempo pour honorer tous les rendez-vous 😅.
Toji temple
On a été visiter Toji, un grand temple bouddhiste composé de plusieurs halls et d’une pagode, dans un petit parc avec un étang. Au passage, un spot très joli et beaucoup moins fréquenté pour faire quelques photos ! L’intérieur abritait de grandes statues dorées, très semblables à celles qu’on a admirées dans la ville de Nara la veille (visitée depuis Osaka).
Higashi Honganji et jardins Shoseien
On a été se réfugier dans un centre commercial avec air co sur le temps de midi, le temps de manger notre premier kaiten sushi (conveyor belt sushi / sushi sur un tapis roulant), sauf que c’était assez peu fréquenté du coup ça s’est transformé en sushis à la commande.
Dans les kaiten sushi, on peut quasiment toujours commander via une tablette quand on veut un truc particulier directement, donc quand il n’y a pas beaucoup de fréquentation, au lieu de faire tourner des assiettes indéfiniment (pas top niveau hygiène et gaspillage), il n’y a que des plats qui ne craignent rien qui passent sur le tapis et pour le reste on commande. Ce qui est bien au Japon, c’est que même un kaiten sushi dans un centre commercial choisi au hasard sera meilleur que la plupart des enseignes de sushi qu’on trouve chez nous, pour bien moins cher.
Après avoir mangé et testé les toilettes en kimono (moins contraignant que ça en a l’air !), on s’est dirigés vers le temple bouddhiste Higashi Honganji, dans lequel on pénètre par une grande porte magnifique. Ce temple-ci avait un hall assez différent des autres, il a la particularité d’avoir une salle pour les pratiquants beaucoup plus grande que l' »autel » (alors qu’habituellement c’est le contraire).
Juste à côté, on a été voir les jardins Shoseiein. Ce n’était pas très grand mais c’est un lieu paisible pour se balader et faire quelques photos. Il doit être très joli pendant les floraisons ou en automne (malheureusement, nous avons visité le Japon pile entre la fin des floraisons du printemps et le début des floraisons estivales).
Le début de la saga du matcha
Après avoir rendu notre kimono, on a dégusté un matcha avec un accompagnement sucré à l’hôtel Emion. Kyoto est très connue pour le matcha, j’en ai goûté sous plein de formes et à plein d’endroits. Ici, il s’agit d’un matcha classique avec des sucreries fines typiquement japonaises. Le matcha est un thé très amer, il est souvent servi avec une petite bouchée sucrée, pour balancer l’amertume. Ces friandises sont très petites mais aussi très sucrées (surtout en comparaison avec tout le reste au Japon : leurs pâtisseries et bonbons ont tendance à être moins sucrés que chez nous).
Personnellement je préfère mon matcha bien amer sans accompagnement sucré, mais c’est à tester au moins une fois pour se faire une opinion !
Ramen à Kyoto
Une fois n’est pas coutume (les ramen, c’est la vie !), on est allé manger un bon bol de ramen à distance de marche de notre hôtel, chez📍 Sankyo, une adresse que je conseille pour un ramen classique, rapide et efficace.
Jour 2 – Le quartier du saké et Fushimi Inari
Mon compagnon et moi étant fans de distilleries, on ne pouvait pas voyager au Japon, et plus précisément à Kyoto, sans passer par LE quartier des distilleries de saké (nihonshuu en japonais), Fushimi. A refaire, on y aurait passé plus de temps (une journée complète), et si on repasse un jour par Kyoto, on y retournera sans hésitation !
C’est l’endroit où on a goûté les meilleures sakés de notre voyage. Un petit conseil si tu passes par là : un coup de cœur ? Achète-le tout de suite ! Les sakés sont des produits très régionaux, et on n’a jamais retrouvé la bouteille dont on était tombés amoureux…
Fushimi saké district
A une dizaine de minutes en train depuis Kyoto Central se trouve le quartier du saké. Dès qu’on s’approche, on voit les silos des distilleries, puis on débouche dans une petite rue très jolie, avec beaucoup de boiserie sur les bâtiments. On commence par visiter le temple Choken-ji, petit mais tellement paisible et calme, très joli, très arboré, à quelques minutes de la rue du saké. Evidemment, le temple est consacré au saké (enfin, plus précisément, à l’eau qui coule juste à côté, tellement bonne qu’on en fait du saké).
Gekkeikan
Gekkeikan est une distillerie, un musée et un centre de recherche consacré au saké. La visite coûte 600 yen (3 à 4 € au cours actuel) et comprend un verre à saké souvenir et 3 jetons dégustation. Les dégustations se font avec des machines à jetons (assez courant au Japon ces machines, j’y vois un petit côté « gashapon » sans le côté hasardeux 😂).
On découvre alors qu’il existe du saké sec, très sec, doux… et que le saké, ça peut être bon ! On en trouve un qui nous plaît, mais le tour du quartier commence à peine.
Yume Hyakushu café
A quelques minutes de là, on se dirige vers Yume Hyakushu, qui propose une grande diversité de sakés et des sets dégustation de 3 sakés. A coups de Google Translate, on réussit à demander un set de sakés plutôt secs (vu qu’on venait de se découvrir une nouvelle passion pour ces derniers). On a un véritable coup de cœur pour le « Tsuki no Katsura » (au milieu sur la photo).
Sakagura Koji et les ramen au saké 🤩🤩🤩
Oui, on a mangé beaucoup de ramen au Japon. Oui, on a toujours très bien mangé. Mais là, on a eu notre foodgasme, je pense que c’est encore un des plats qui me marque le plus aujourd’hui quand je repense au Japon (ça, et les nigiri sushis du marché au poisson de Tokyo, mais on en parlera dans un prochain article !).
📍Sakagura Koji est une halle avec plusieurs comptoirs, on peut y faire des dégustations de saké mais aussi manger différents plats, comme des ramen, des gyozas, des sushis… Chaque comptoir a sa propre carte mais il y a aussi une carte commune à tous les bars et restos, comme ça on peut commander un sushi en faisant sa dégustation de saké, ou prendre des gyozas en plus de son ramen…
On a mangé chez Monsen, qui propose des ramen au saké. Et voilà qu’on retrouve à la carte des ramen avec le saké dont on vient de tomber en amour juste avant (le Tsuki no Katsura si tu ne suivais pas) ! P***** que c’était bon !!! Le saké dans le bouillon de ramen était juste incroyable, j’en ai des larmes aux yeux en y repensant aujourd’hui. (Si tu veux vivre cette expérience culinaire, c’est le deuxième comptoir à ta gauche quand tu rentre dans Sakagura Koji. Thank me later.) Tu remarqueras que le prix est ridicule en plus.
Ginjo Shubo Aburacho (saké shop)
Evidemment, dans un quartier consacré au saké, on trouve au moins une bonne boutique pour acheter quelques bouteilles. Il est également possible de faire des dégustations au verre, mais après nos verres du matin (et le bouillon au saké) on se voyait mal continuer à boire (raison pour laquelle je disais en introduction qu’on aurait bien passé plus de temps sur place, ça nous aurait permis de refaire une dégustation plus tard entre autres…).
Et là, on a fait la plus grosse bourde de notre voyage. On a vu notre bouteille de saké, celle dont on était tombés amoureux. Mais on s’est dit qu’il nous restait encore quasiment tout le voyage pour la trouver ailleurs, et qu’on allait devoir la transporter toute la journée, que ça n’allait pas être pratique, qu’on l’achèterait plus tard. Spoiler alert : on n’a plus jamais retrouvé la bouteille, et maintenant on est juste malheureux (imagine, prendre un verre de saké le soir dans ton canapé et revivre ton orgasme culinaire du Japon).
Gokonomiya jinja
En repartant vers la gare, on croise un imposant tori en pierre, on décide de rentrer, et nous voilà en train de visiter de manière improvisée Gokonomiya, un très joli temple qu’on n’avait trouvé dans aucune de nos recherches.
Fushimi Inari shrine 🤩🤩🤩
On est repassés à l’hôtel pour se changer car IL PLEUT, MAIS IL PLEUT ! Comme on dit en Belgique, une bonne grosse drache. C’est un des pires jours qu’on connaîtra niveau météo, une pluie forte et continue qui nous accompagnera jusqu’au soir.
On ne change pas nos plans cependant : on a décidé de visiter Fushimi Inari ce soir, vers 17h30 pour le voir de jour et de nuit. Il paraît que ça vaut le coup d’oeil, mais aussi que c’est beaucoup moins fréquenté. Fushimi Inari est l’un des lieux les plus emblématiques du Japon, avec ses « mille tori » (c’est malheureusement aussi l’un des endroits les plus photographiés pour Instagram, ce qui vaut quelques embouteillages sur la première partie du trajet…).
Malgré l’heure et la météo, il y a pas mal de monde. Cependant, en dépassant la première partie du circuit, on laisse derrière soi une bonne partie des touristes. Pas refroidis par la pluie (il faut dire qu’il fait super chaud en fait…), on décide de gravir le mont Inari (232 mètres d’altitude, une bonne partie de la montée faite de marches).
On découvre petite à petit les tori de nuit, la pluie donne une petite ambiance au lieu plutôt agréable (à condition d’avoir un parapluie ou un imperméable). Cet endroit reste un de mes coups de cœur du voyage, je pense qu’on pourrait y passer la journée et ne pas avoir tout vu tellement c’est grand et les détails sont nombreux.
On a passé presque 3 heures sur place mais on a vraiment envie d’y retourner (spoiler : c’est ce qu’on va faire plus tard dans la semaine…).
En bref, on a adoré cette journée, on revisiterait probablement les deux lieux si on revient un jour à Kyoto et on prévoirait sûrement plus de temps pour ça.
Jour 3, Arashiyama, Kinkaku-ji et Uji
Arashiyama
On visite un des « must » de Kyoto, Arashiyama. Sur le chemin pour se rendre à la forêt de bambous, on commence par visiter le jardin de Tenryu-ji, avec son étang que l’on peut regarder depuis la promenade à pied ou depuis l’intérieur du temple (entrée en supplément).
On reprend la balade dans la forêt de bambous, et le sentiment est bien différent des photos et vidéos qu’on peut voir sur Internet, ce n’est pas du tout calme et relaxant. On est dimanche vers 10h, il y a énormément de touristes et d’écoliers en voyage scolaire. Ca ne m’a pas fait l’effet « whaw » promis partout sur Internet personnellement 😅.
On continue ensuite la balade en longeant une large rivière à l’eau crayeuse, surplombée de collines à la végétation luxuriante, en direction du fameux pont qui mène à la montagne aux singes (qu’on ne visitera pas). Cette partie de la balade est probablement ma préférée, c’était calme et on était entourés de nature.
Dur retour à la réalité lorsqu’on arrive près du pont et dans le centre ville, petit et joli mais rempli de touristes (nationaux ou pas). Il est 10h45 et des files se forment déjà devant les restaurants de la ville, sauf devant les quelques restaurants huppés sur réservation et tenue correcte exigée.
On finit par manger de la street food en remontant vers la gare, des patates douces rôties (les patates douces au Japon sont incroyables) et des dango.
J’ai été assez déçue d’Arashiyama, ça m’a donné l’impression d’être l’un de ces lieux sur-vendus sur les réseaux sociaux parce qu’on peut y faire de belles photos à un endroit précis avec un angle précis. Pour les personnes qui ne sont pas influenceur·euse Instagram, c’est moins intéressant… Dans tous les cas, il vaut mieux y aller très tôt pour profiter des lieux.
Kinkaku-ji, le pavillon doré
On prend notre tout premier bus au Japon pour aller visiter Kinkaku-ji. On avait repoussé le moment d’embarquer dans un bus car on craignait que ce soit plus compliqué que de prendre le train ou le métro, mais en fait tous leurs transports en commun sont bien fichu ! (Je parle des transports en commun, entre autres, dans mon article sur tout ce qu’il faut savoir pour sa première fois au Japon.)
Le pavillon doré est joli mais tout petit. La visite consiste en une balade autour du pavillon, pour le voir sous toutes les coutures.
Vers la fin de la promenade, on peut prendre un thé matcha (froid ou chaud) dans une maison de thé traditionnelle avec vue sur le jardin, ce que je recommande vivement de faire. Malgré les quelques visiteurs dans l’enceinte du pavillon, la maison de thé et le jardin sont calmes et paisibles, une pause agréable avant de continuer la journée.
Uji, quartier du matcha
Bref retour à l’hôtel (l’avantage de visiter un pays où les transports en commun sont si efficaces) pour réfléchir à ce qu’on va faire du reste de la journée (la visite d’Arashyama a duré beaucoup moins longtemps que prévu). En cherchant où acheter du bon matcha au Japon, je découvre qu’il y a un quartier dédié au matcha près de Kyoto : nous voilà en route pour Uji.
En arrivant à la gare, on découvre que c’est également la ville où prennent vie les 10 premiers chapitres du Dit du Genji (une oeuvre majeure dans la littérature japonaise).
On va voir le temple Byodo-in, un grand temple inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco et qui apparaît sur les pièces de 10 yen. Il est connu pour ses deux phénix (parmi les plus connus du Japon) et pour ses sculptures de personnages qui semblent flotter sur un nuage (on peut en voir de près dans le musée adjacent).
On se dirige ensuite vers la « rue du matcha » où on peut acheter le fameux thé japonais (un des fameux plutôt). C’est difficile de trouver conseil (à moins de parler japonais) et les thés verts sont nombreux au Japon, si tu veux acheter du bon matcha je te conseille de faire tes recherches en amont pour arriver à cibler et ne pas revenir avec un thé vert classique.
On se rend au restaurant de soba au matcha qu’on voulait tester mais il est fermé, on se dirige donc vers la gare mais on fait un arrêt dans un supermarché sur la route et on y trouve quelques produits au matcha (des soba entre autres) qu’on ne trouve pas nécessairement ailleurs (il y a un rayon produits locaux d’Uji).
Jour 4, Kyomizu-dera et alentours
Kyomizu-dera et Yasaka Pagoda
On va visiter l’un des points d’intérêt les plus visités de Kyoto. On est lundi matin, touristes et écoliers sont présents en nombre (ai-je déjà mentionné que quand une école visite un lieu, ce sont facilement 100 élèves qui se retrouvent là ?).
Le temple de Kyomizu-dera se trouve sur des hauteurs et entouré de végétation, c’est très joli, mais aussi très populaire comme lieu. On peut y passer pas mal de temps si on prend tous les petits chemins et qu’on profite de toutes les vues.
On emprunte les rues étroites iconiques de Sannenzaka et Ninenzaka. A Ninenzaka, on s’arrête au Starbucks, parfaitement fondu dans le décor et où on peut manger et boire sur des tatamis, si on a de la chance (et on l’a eue). On peut également s’assoir face aux fenêtres avec vue sur la ruelle. L’intérieur est feutré, beaucoup de bois et matières naturelles. On peut y boire un matcha frappé. Les pâtisseries japonaises sont souvent beaucoup moins sucrées que chez nous, même quand on est dans une chaîne internationale comme Starbucks, même la chantilly dans les frappés semble moins sucrée.
📍 Starbucks Ninenzaka Yasaka Chaya
On continue jusque Yasaka Pagoda, pas la plus belle pagode qu’on ait vu durant notre séjour au Japon et c’est un gros spot photo / selfies, mais quitte à être à côté… Son seul charme est de se trouve au bout de la fameux rue étroite bordées de maisons avec des devantures en bois.
Nishiki market
On part à pied vers Nishiki market, un marché surtout connu pour ses stands de street food où on peut goûter pas mal de spécialités japonaises sur le pouce, en faisant un arrêt au temple Kennin-ji sur la route. On a testé quelques petits trucs à gauche à droite, mais rien d’incroyable et pas grand chose d’autre qui me donnait spécialement envie.
Nanaya 🤩🤩🤩
Après Nishiki, on a fait un détour pour aller à Nanaya, un magasin spécialisé en produits au matcha qui propose des crèmes glacées en 7 intensités différentes de matcha. En tant que grande fan de matcha, j’ai pris un énorme plaisir à manger la plus intense (qui n’est franchement pas faite pour tout le monde), mais même la plus légère était vraiment bonne.
Les crèmes glacées sont généralement très bonnes au Japon, elles ont un bon goût de lait (celles au lait d’Hokkaido sont les plus réputées).
Fushimi Inari
Vu notre goût de trop peu, on retourne à Fushimi Inari pour y repasser un petit moment et acheter quelques souvenirs du lieu. On fait connaissance avec un des chats emblématiques du temple, on visite un peu un autre endroit de ce lieu gigantesque, mais on ne traîne pas car il est déjà 17h et on a prévu d’aller s’acheter des baguettes dans une boutique toute proche.
La sélection est souvent assez similaire dans les boutiques de baguettes, mais ici il y en avait, évidemment, à l’effigie de Fushimi Inari shrine. Il est possible de faire graver ses baguettes mais il faut aller à la boutique suffisamment tôt (1 heure ou 2 avant la fermeture, ce n’est plus possible).
📍 Chopstick store Kyoto Fushimi ward
Nouveau détour pour aller jusqu’au magasin B-Side label, une marque d’autocollants conçus au Japon, avec beaucoup de geekitude (de chouettes souvenirs « utiles » made in Japan pour les amateurs·rices d’animés, du Japon, de culture pop…).
C’est la fin de notre séjour à Kyoto, on finit la journée en réservant nos billets de Shinkansen pour le lendemain (direction Himeji puis Nagoya) et en préparant les valises pour les envoyer par Ta-q-bin pour les récupérer dans 4 jours. En effet, pour 3 jours, on enfile nos sacs à dos et on voyagera léger pour arpenter une partie du Nakasendo trail.
La suite dans le prochain article !